27 octobre: HOMMAGE A JEAN-LOUIS VERET
Jean-Louis Veret nous a quittés le 4 septembre 2011,
MALTAE a souhaité lui rendre hommage en lui dédiant la promenade architecturale littorale que nous avions programmée le 27 octobre prochain.
Jeudi 27 octobre 2011
Promenade architecturale et urbaine littorale
Hommage à l’architecte Jean-Louis VERET,
de l’Atelier de Montrouge
15h : Visite du village du Merlier, à Ramatuelle dans le Var
18h : projection du film « Habiter les pentes du littoral varois » à l’espace Albert Raphaël de Ramatuelle : Entretiens avec Jean-Louis Veret filmés par Ch.Girier.
télécharger le flyer ici: hommage ? JL Veret ? Ramatuelle le 27 octobre 2011.pdf
Pour Jean-Louis
" Depuis longtemps, nous nous sommes souvent croisés
- Au Quai Malaquais, où Jean-Louis finissait son école et moi je la commençais
- Au Maroc, où Jean-Louis s’est arrêté chez mes parents au cours d’un tour d’Afrique qu’il faisait avec des copains architectes, devenus ses futurs associés.
- A Paris, où il créait avec Thurnauer et Riboulet l’atelier de Montrouge, alors que je faisais « la place » à Montparnasse chez mon père.
- Sur un petit voilier entre Toulon et Marseille
- Enfin au Plan de la Tour, où avec Hélène, ils accueillaient le retraité toulonnais que j’étais.
Ces quelques trop courts moments passés avec lui ont été pour moi très enrichissants, merci Jean-Louis "
Jean Ecochard
" Nous nous étions rencontrés « sur le tard », après la fermeture de l’Atelier de Montrouge, après la fermeture de son agence, mais au Merlier justement, et aux Archives de l’architecture.
C’était déjà le temps de l’histoire de l’architecture, mais commença une histoire d’amitié. Certes, au nom de Jean-Louis Veret on associe celui de Le Corbusier, dont il fut le collaborateur, ceux de ses confrères, Gérard Thurnauer, Pierre Riboulet, et Jean Renaudie, celui de ses formateurs, Louis Arretche, aux Beaux Arts, ou Michel Ecochard, où il fit la place en Afrique du Nord.
Autant que le professionnel dont nous avons souhaité transmettre les leçons d’architecture avec le film sur le Merlier, c’est l’homme, le « Jean-Louis d’Hélène » que nous saluons aujourd’hui, l’homme poète communiant avec la nature dans leur troglo du Plan de la Tour, ou avec la voute étoilée sur la Méditerranée, ou l’herbe verte de Saint-Georges en Didonne. L’homme dansant aux bras ouverts sur le monde, dont l’élégance du gestuel, l’assurance et le regard souriant assumaient tout autant sa taille d’homme que la grandeur de son humanité. Son œuvre sera le passeur …. "
Odile Jacquemin et Jean-Louis Pacitto